Le traitement de l’hypotrophie mammaire nécessite l’implantation d’une prothèse mammaire. Il peut être associé à une mastopexie (correction de l’excédent cutané) lorsqu’il existe une ptose. Chaque implant est constitué d’une enveloppe externe de silicone, et d’un produit de remplissage (silicone ou sérum physiologique). Lors d’une première consultation le type et le volume de l’implant, ainsi que la voie d’abord (excision) seront discutés très minutieusement selon l’indication et les désirs de la patiente.
L’augmentation mammaire s’effectue sous sédation (= anesthésie générale sans intubation) et nécessite une hospitalisation de 2 heures. L’incision peut se faire à trois niveaux : L’infra-mammaire (= plus courante), la péri-aréolaire et l’axillaire. L’implant mammaire peut se poser devant ou derrière le muscle pectoral. La plaie est suturée avec des fils résorbables et la peau est couverte d’une colle médicale. Au-dessus de la colle se met un petit pansement plastifié.
Un soutien sportif vous est mis immédiatement après l’opération augmentation mammaire. Ce dernier maintient les implants bien en place et donne une certaine compression, afin d’éviter un saignement post-opératoire. Vous pouvez prendre une douche dès le lendemain de l’opération.
Il n’y a pas de fils à ôter, et la colle disparaît après une dixaine de jours. Un contrôle est prévu après un mois. Une crème cicatrisante vous sera prescrite afin d’optimaliser la cicatrisation. Un certificat de vos implants vous sera délivré et vous donnera une garantie à vie sur les implants. Il ne sera plus nécessaire de les changer tous les 10 ans.
Ils sont dominés par l’hématome ou la lymphorée, pouvant nécessiter un drainage. En général, il se manifeste immédiatement après l’intervention. L’infection est exceptionnelle, et peut imposer l’extrait provisoire de l’implant. L’exposition de l’implant à travers de la cicatrice est également exceptionnelle, et est souvent causée par le choix d’un implant trop grand. Une modification de la sensibilité du mamelon est possible. Cette sensibilité peut être diminuée ou augmentée de façon temporaire ou définitive, de manière uni- ou bilatérale.
Un tissu cicatriciel peut s’organiser autour de l’implant (une “capsule” ou une “coque”). Ce tissu peut se retracter secondairement et comprimer l’implant, entraînant une dureté inhabituelle, des douleurs, et même à terme une déformation du sein. Une rupture de l’implant est plutôt rare, et se voit plus fréquemment avec des implants au sérum physiologique.